SOCIAL MEDIA

Get inspired

Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir des conseils déco, les nouvelles collections en avant première mais aussi des codes promo

[contact-form-7 id="2101" html_class="cf7_custom_style_2"]

Search

On se les gèle ici, non ?

L’égalité homme-femme, c’est aussi une histoire de thermostat

« Ginette, tu plaisantes ? T’as froid alors que t’as déjà un pull ? Mets une couche supplémentaire, t’es beaucoup trop frileuse ! Gérard et moi, on a trop chaud. Hors de question de monter le thermostat du bureau ! ».

Fait anecdotique pas si anecdotique que ça. Si, au bureau, les femmes sont souvent perçues comme trop frileuses par ces messieurs, il y a en réalité une explication biologique à la chose !

Le confort thermique

Pour mieux comprendre, on doit d’abord vous parler du confort thermique. Le confort thermique, c’est la température à laquelle le corps n’a pas besoin de fournir d’effort pour s’adapter à la température ambiante d’une pièce.

  • Il dépend de la sensibilité de chacun, des vêtements, de la température du lieu, de l’humidité, mais également de notre métabolisme. Et, spoiler alert : le métabolisme d’une femme et d’un homme sont différents.
  • Le confort thermique moyen d’un homme est de 22 degrés
  • Le confort thermique moyen d’une femme est de 25 degrés
L’équation de Fanger

Mais pourquoi est-ce qu’on vous parle de ça ? Et bien parce que les normes de température minimale et maximale des espaces de travail ont été définies par l’équation de Fanger.

Cette équation prend en compte : la température de l’air, la vitesse de l’air, la pression de la vapeur, l’isolation des vêtements, mais aussi le métabolisme. Vous nous voyez venir ?

Sympa l’équation, saut que…

En 2015, les chercheurs Boris Kingma et Wouter Van Marken Lichtenbelt ont montré que les valeurs standards utilisées dans l’équation de Fanger pour le taux métabolique sont basées sur celles d’un homme de 40 ans d’environ 70 kilos. Pour déterminer les températures des espaces de travail, on a donc oublié de tenir compte du taux métabolique des femmes.

Et alors ? Il est où le problème ?

Le cadre législatif autorise une entreprise à descendre son thermostat à un minimum de 18 degrés pour un travail de bureau. Pas mal pour les économies sur le chauffage nous direz-vous !

En effet, sauf que, c’est 7 degrés en dessous du confort thermique moyen des femmes là où ce n’est que 4 degrés en-dessous de celui des hommes.

En conclusion, si le thermostat du bureau est réglé à 20°, une femme doit fournir un effort physiologique plus important afin d’adapter son corps à la température ambiante.

En 2019, Tom Y. Chang et Agne Kajackaite ont démontré qu’une température trop faible sur leur lieu de travail réduisait les performances cognitives des femmes. Le bien-être au travail, c’est donc aussi une histoire de thermostat !

#wellbeingatwork #workplace #equality

Sources :

Fanger comfort equation : https://www.slideshare.net/avinashkumarbhardwaj/fanger-comfert-equation

Energy consumption in buildings and female thermal demand : https://www.nature.com/articles/nclimate2741

Battle for the thermostat: Gender and the effect of temperature on cognitive performance : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0216362

 

Leave
a comment